Je travaille actuellement à ma thèse de doctorat. Mes résultats les plus importants sont les suivants:
– On peut observer des biais taxinomiques considérables dans le domaine des réintroductions d’animaux. La plupart des espèces dans la nature sont des invertébrées. Pourtant les mammifères et oiseaux « dominent » la littérature sur les réintroductions:

– A l’heure actuelle, dans les domaines des sciences naturelles, une quantité énorme de données est produite. Les chercheurs écrivent de nombreuses études scientifiques. Le champ des réintroductions n’est pas une exception: une nouvelle publication scientifique est produite presque tous les jours. Pour les chercheurs et les professionnels travaillant au sein de la protection de la nature, c’est un défi de suivre l’évolution de la littérature scientifique. Dans le domaine des sciences, on appelle « revue de la littérature » quand l’auteur collecte, systématise et résume la littérature d’un sujet donné. Pour les raisons décrits ci-dessus, il est de plus en plus difficile d’écrire des articles de ce type.

Nombre cumulatif de publications sur les réintroductions d’animaux.

Pour plus de détails, consultez notre article en langue anglaise sur ces sujets.

En 2003, j’ai obtenu mon diplôme au Département de Biologie à l’Université des Sciences Eötvös Loránd (ELTE) de Budapest, Hongrie. Dans ma thèse et dans mon article publié dans Természetvédelmi Közlemények (Bulletin de la Protection de la Nature), j’ai expliqué pourquoi les tentatives de réintroduction de l’érismature à tête blanche en Hongrie ont été infructueuses. En outre, déja à cette époque je m’occupais de la réintroduction réussie de castor et du contexte théorique de l’efficacité des réintroductions en général. J’ai continué à travailler à ces sujets lorsque j’ai été admis au programme de doctorat «Écologie, biologie de conservation et taxinomie» d’ELTE.

Érismature à tête blanche mâle

En 2007, j’ai passé 2 mois et demi au Royaume-Uni, dans l’institut Centre for Evidence-Based Conservation (CEBC, Centre pour la Conservation Basée sur des Preuves). Le résultat de cette coopération, notre article publié dans la revue scientifique Oryx a montré que la littérature sur la réintroduction des animaux est d’une très grande étendue. Notre article a également montré que sur la réintroduction d’oiseaux et de mammifères, il y a plus d’articles écrits qu’attendus en fonction du nombre d’espèces et de programmes de réintroduction.
En 2011, j’ai écrit une étude de 54 pages ordonné par le Parc National Danube-Drava, dans lequel j’ai éxaminé d’une façon complexe les résultats du programme de réintroduction du castor en Hongrie. En 2012, avec mon étudiant, Tímea OLAJOS, nous avons analysé les programmes de réintroduction d’animaux hongrois. Nous avons conclu que l’utilisation des lignes directrices publié par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) augmente les chances de succès des programmes de réintroduction. En 2013, avec mon étudiant Erzsébet ÓHEGYI, nous avons examiné le financement des programmes de réintroduction hongrois et étrangers.

Un castor attendant d'être lâché
Un castor attendant d’être lâché

Depuis 2011, je participe au Programme Expérimental pour la Protéction des Tourbières (PROTOUR). Les buts principaux de ce programme sont la propagation et l’introduction du poisson-chien, un petit poisson strictement protégée en Hongrie.
En 2012, nous avons publié avec des co-auteurs un article dans Természetvédelmi Közlemények (Bulletin de la Protection de la Nature) sur les résultats du programme jusqu’à ce moment-là. A propos du même programme, nous avons écrit un chapitre dans un livre anglais.

Poisson-chien élevé dans un aquarium
Poisson-chien élevé dans un aquarium

J’étais le tuteur des mémoires de recherches (en hongrois) suivants:
– CZINKI Zsuzsanna (2009): Protection du cheval de Przewalski. Mémoire de recherches MSc., Centre d’Études Environnementales, Faculté des Sciences, ELTE, Budapest, 65 pp.
– OLAJOS Timea (2012): Analyse de la réintroduction d’espèces en Hongrie sur la base des lignes directrices de l’UICN. Mémoire de recherches BSc, Département de la Conservation de la Nature et de l’Écologie – Institut de Gestion de l’Environnement et du Paysage, Université Szent István, Gödöllő, 59 pp.
– ÓHEGYI Erzsébet (2013): Financement des programmes de réintroduction d’espèces, mémoire de recherches MSc., Ingénieur de l’Environnement, Faculté des Sciences Agricoles et Environnementales, Université Szent István, Gödöllő, 86 pp.
– CZINDER Móni (2020): Etablissement des bases de la déclaration de protection de la colline Hosszúrét de Budapest avec l’analyse géoinformatique de données de biodiversité, mémoire de recherches MSc., Ingénieur de l’Environnement, Faculté des Sciences Agricoles et Environnementales, Université Szent István, Gödöllő, 68 pp.

J’ai participé dans l’évaluation par les pairs des articles soumis pour les revues scientifiques suivantes (le facteur d’impact /FI/ en paranthèse):
Animal Conservation (FI: 2,524)
– Biological Conservation (FI: 4,036)
Conservation Biology (FI: 4,32)
Conservation Letters (FI: 7,241)
Journal of Applied Ecology (FI: 5,78)
Knowledge and Management of Aquatic Ecosystems (FI: 1,217)
– Oryx (FI: 2,052)
Természetvédelmi Közlemények (en Hongrois, sans facteur d’impact).